Événements et Cours disponibles

Cours de Pilates en ligne


Le Pilates pour qui ?

Pour quoi ? 

Le Pilates est une gymnastique douce qui a pour but de renforcer les chaînes musculaires profondes du corps, rétablir la stabilité et la posture. Grâce au Pilates durant la grossesse, vous pourrez renforcer votre plancher pelvien, votre dos, et diminuer le risque d'apparition de douleur en lien avec le poids du bébé sur ces zones. 


Durant la grossesse : Depuis quand ?

Le Pilates peut être pratiqué tout au long de la grossesse, pour autant que vous ayez l'accord de votre médecin et aucune contre-indication médicale à faire de l'activité physique. 

De plus amples informations ? Un désir d'inscription ?

Après l'accouchement : Il peut être pratiqué dès la 6ᵉ semaine post-partum (pour un accouchement par voie basse) avec l'accord de votre médecin et/ou que votre rééducation périnéale soit ok. Pas avant 12 semaines suite à une césarienne et toujours sur accord du médecin. 

Durée du cours : 60 min

Quand? :

Mardi à 17h30 ou 18h30

Jeudi à 19h

Samedi à 9h30 ou à 16h


Nous demandons aux participantes un document de la part d'un médecin qui atteste qu'il est possible de pratiquer une activité physique.

Combien ? 25 CHF par cours. Un système d'abonnement de 5 cours est proposé pour 125 CHF.


Les cours ont lieu en visio et sont dispensés par Regiane Steffen.

Les absences sont à transmettre au minimum 24h à l'avance, sans quoi le cours vous sera facturé.

Nos prochains événements



Cours individuel

  • Atelier diversification alimentaire



Plus d'informations

Diversification alimentaire : Faites les bons choix pour votre enfant

En collaboration avec Olivia Ansermet, diététicienne.


Le moment de la diversification de l'alimentation du bébé est une période qui engendre beaucoup de questions pour les parents.

Quel est le bon moment pour commencer la diversification ?

Par quel aliment doit-il commencer ?

Quels aliments ne doit-il pas consommer ?

Quelle quantité doit-il manger ?

Quelle méthode est la plus adaptée : purées ou DME ?

Qu'est-ce que la DME ?

Que penser des produits pour bébé tout prêts à consommer ?

Comment reconnaître les meilleurs ?



Nous vous expliquerons la DME, ses avantages et inconvénients des repas à la cuillère et vous aiderons à faire les bons choix alimentaires pour votre enfant.

Infos et inscription

En collaboration avec notre diététicienne, le cabinet propose des consultations privées (ou de groupe, selon vos besoins) pour les parents et futurs parents.
Vous y trouverez des conseils pratiques et adaptés pour bien démarrer la diversification alimentaire.

Votre enfant est le bienvenu lors de la consultation.

Lieu : Cabinet Mum to Be Sàrl

Rue des Remparts 20, 1400 Yverdon-les-Bains, 4ᵉ étage.


Tarif :
 120 CHF
Cet atelier est remboursé par la plupart des complémentaires.

Retrouvez notre blog

par Juliana Veliz 3 décembre 2025
Entendre ces mots : « Nous pensons que votre enfant pourrait avoir un trouble »… C’est un moment qui ébranle. Parfois ils viennent d’un pédiatre, d’un·e enseignant·e, parfois ce sont simplement vos propres observations. Quelle qu’en soit l’origine, cette phrase ouvre une zone d’incertitude, faite de questions, d’inquiétude… et d’attente. Et pendant ce temps-là, le quotidien ne s’arrête pas. Les rendez-vous sont lointains, les démarches administratives s’enchaînent, les délais dans les centres spécialisés s’allongent. Beaucoup de parents ont alors l’impression d’être laissés seuls, entre deux portes. Pourtant, c’est précisément dans cet entre-deux que le soutien le plus humain — et le plus utile — devrait exister. Car pendant qu’on attend un diagnostic, la vie continue : les rituels du matin, les émotions qui débordent, les incompréhensions, les devoirs, les crises… Et une question qui revient souvent : « On me dit d’attendre… mais comment j’aide mon enfant maintenant ? » « J’ai peur de mal faire, mais je ne veux pas rester passive. » Ces paroles, je les entends régulièrement. Elles révèlent un besoin simple : être accompagné dans l’immédiat, avant même que le parcours médical ne se déploie. C’est là que la neuropédagogie trouve tout son sens. Elle ne remplace ni le diagnostic, ni les professionnels de la santé. Elle offre un soutien concret pendant cette période d’incertitude — un espace où comprendre, ajuster, agir. Grâce à la neuropédagogie, les parents peuvent : mieux comprendre le fonctionnement de leur enfant : ses forces, ses besoins, sa sensibilité ; mettre du sens sur des comportements déroutants ; découvrir des outils simples pour apaiser les tensions et soutenir les apprentissages au quotidien ; retrouver confiance en leur rôle, car un parent rassuré offre déjà un cadre plus sécurisant. Chaque enfant est unique, chaque famille l’est aussi. La neuropédagogie n’a pas pour vocation d’étiqueter, mais d’éclairer. Elle transforme les doutes en repères et les inquiétudes en petites actions qui changent réellement la journée. Parce qu’un enfant ne peut pas attendre pour être compris. Et qu’un parent soutenu devient, presque immédiatement, un point d’ancrage précieux pour lui.
par Jessica Gasch 20 novembre 2025
Et si vous preniez une soirée rien que pour vous deux ? Le vendredi 13 février 2026 Mum to be vous propose un atelier massage en couple. Vous apprendrez les gestes simples pour masser votre partenaire, relâcher les tensions et vous reconnecter dans un moment de douceur. Une parenthèse pour sortir du quotidien, retrouver le contact, la tendresse et simplement être ensemble. Vendredi 13 février 2026 - 19h à 21h, chez Mum to be, CHF 100.- par couple. / Inscription : mumtobesarl@gmail.com
par Alice Frémanger 17 novembre 2025
Les 5 conseils d’une sage-femme pour bien vivre les premiers jours à la maison avec bébé (par Alice Frémanger, sage-femme Mum to Be – Yverdon-les-Bains) Le retour à la maison avec bébé est souvent un mélange d’émerveillement et de grands questionnements.
 Après le séjour à la maternité, le rythme change, les repères aussi. En tant que sage-femme, j’accompagne de nombreuses familles dans cette période intense et remplie d’émotions. Voici mes 5 conseils essentiels pour vivre ces premiers jours avec douceur et confiance : 1. Accepter que tout n’a pas besoin d’être parfait Les premiers jours ne ressemblent jamais à ce qu’on avait imaginé.
Entre la fatigue, les émotions et les découvertes, il est normal de se sentir un peu dépassé.
 Acceptez que tout ne soit pas sous contrôle : une maison en désordre, un repas pris en décalé , une sieste à une heure inhabituelle ,tout cela fait partie du processus. 
Ce que votre bébé attend avant tout, c’est votre présence et votre réconfort. Acceptez de vous concentrer quasiment exclusivement sur votre bébé , vos autres enfants et vous-même. 2. Prendre soin de soi pour mieux prendre soin de bébé On parle souvent du bébé, moins de la maman. Pourtant, le corps post-partum mérite toute votre attention : saignements, cicatrisation, allaitement, douleurs, émotions… 
Pensez à bien vous hydrater, vous reposer dès que possible, et demander de l’aide sans culpabilité. Prenez le temps de manger , de prendre une douche ….. Ne négligez pas vos temps de sommeils, ni vos douleurs. Votre sage-femme peut vous donner des conseils personnalisés , n’hésitez pas à la solliciter et à lui faire part de vos difficultés. 
 3. Comprendre le rythme de bébé Un nouveau-né n’a pas encore de notion du jour et de la nuit.
Il dort, mange et réclame selon ses besoins biologiques. 
Les tétées très fréquentes (parfois toutes les heures) sont normales les premières semaines.
 Elles sont nécessaires à la bonne mise en place de l’allaitement. Il est normal que votre bébé réclame à manger la nuit , il est encore trop jeune pour pouvoir dormir des nuits complètes. La comparaison de son rythme avec celui d’un autre enfant n’est pas judicieuse, chaque enfant est unique et la régularité viendra naturellement , en moyenne après 6 à 8 semaines. Votre enfant aura parfois simplement besoin de votre présence et de réconfort. 4. Se faire accompagner par sa sage-femme à domicile Les visites à domicile ne servent pas seulement à vérifier la santé du bébé.
 Elles permettent aussi de : - surveiller la cicatrisation au niveau du périnée ou de la cicatrice de césarienne - surveiller la bonne récupération de maman - contrôler la courbe de poids du bébé, - soutenir l’alimentation de bébé - et également , écouter les parents. Une visite de sage-femme, c’est un moment de recentrage. 
On pose les questions qu’on n’osait pas poser à la maternité, on souffle, on se rassure. 
 En Suisse, ces visites sont prises en charge par l’assurance de base (LAMal) dans les 56 jours suivant l’accouchement. “La sage-femme, c’est un peu le phare dans la tempête : elle éclaire sans juger, et aide à naviguer pas à pas." 5. Créer son cocon et filtrer les conseils Famille, amis, réseaux sociaux… Les conseils affluent de partout.
Certains sont utiles, d’autres… beaucoup moins.
 Choisissez ce qui vous parle, laissez le reste. 
Protégez votre bulle familiale, limitez les visites si vous en ressentez le besoin. En résumé Les premiers jours à la maison avec bébé sont une aventure à la fois exigeante et magique.
 Entourez-vous, écoutez-vous, et faites confiance à votre instinct.
 Chez Mum to Be à Yverdon-les-Bains, nos sage-femmes accompagnent ces premiers moments avec écoute, expertise et bienveillance, pour que chaque famille trouve son rythme, à son image.
par Juliana Veliz 16 octobre 2025
Pourquoi certains enfants apprennent différemment ? Parce que chaque enfant est unique, chaque cerveau est unique ! Il y a des moments où je m’arrête, simplement, pour les regarder. Un enfant qui rêve en regardant par la fenêtre. Un autre qui bouge sans cesse, comme si son corps avait besoin de suivre le rythme de ses pensées. Un troisième qui sait déjà avant qu’on ait fini de parler.

 Et je me dis : ils apprennent tous, mais pas de la même manière. Pas parce qu’ils ne veulent pas, ou qu’ils n’y arrivent pas. Mais parce que leur cerveau, leur cœur, leur façon d’être au monde sont uniques.

 C’est ce que j’aime profondément dans la neuropédagogie : cette possibilité de rencontrer chaque enfant là où il en est, dans ce qu’il vit, dans ce qu’il ressent. Ces enfants qui bougent, qui rient, qui s’éparpillent… Certains enfants ont besoin de bouger pour réfléchir. Leur esprit va vite, leur attention papillonne, leur curiosité est sans limite. On les appelle parfois “TDA/H”, mais moi, j’aime dire qu’ils ont un cerveau qui danse. Un cerveau qui s’ennuie quand tout est figé, qui a besoin de mouvement, de nouveauté, de sens. 

Quand on les comprend, qu’on leur donne le cadre et la sécurité dont ils ont besoin, ils deviennent incroyablement créatifs, intuitifs et vivants. Ces enfants qui pensent trop vite… D’autres enfants posent mille questions, veulent tout comprendre, tout de suite. Ils ressentent beaucoup, pensent fort, dorment parfois difficilement. On les appelle “HPI”, “à haut potentiel”… Mais derrière ces lettres, il y a surtout des enfants sensibles, lucides, souvent fatigués de tout ressentir. 

Ils ont besoin de sens, d’authenticité, de lien. Et surtout qu’on leur rappelle qu’ils ont le droit de ralentir, de ne pas tout savoir, de simplement être. Ces enfants qui voient le monde autrement Parfois, un enfant regarde ailleurs, écoute différemment, préfère le calme aux mots. Il ne manque pas d’attention, il a sa manière à lui de se relier au monde. Les enfants du spectre de l’autisme perçoivent les détails, les sons, les lumières, les émotions avec une intensité unique.

 Ce qu’ils ont besoin qu’on leur offre ? De la douceur, de la prévisibilité et de la patience. Quand on entre dans leur monde sans vouloir le changer, on découvre une richesse immense. Et puis, il y a les enfants du cœur Ceux qui ressentent tout. Les émotions, les tensions, les ambiances… Ils perçoivent avant qu’on ait parlé. Ces enfants hypersensibles ont besoin d’un environnement doux, d’adultes qui les accueillent tels qu’ils sont, sans les juger, sans minimiser ce qu’ils vivent.

 Avec eux, on apprend à ralentir, à respirer, à écouter vraiment. Ce que je retiens chaque jour Apprendre, ce n’est pas seulement retenir des choses. C’est aussi se sentir compris, en sécurité, reconnu dans sa manière d’être. 

Quand un enfant découvre qu’il n’est pas “bizarre”, mais simplement différent, quelque chose change en lui. Il s’apaise. Il s’ouvre. Et souvent, c’est à ce moment-là que les apprentissages se mettent à fleurir. La neuropédagogie nous invite à regarder l’enfant avant le comportement. À comprendre son fonctionnement avant de vouloir le “corriger”. Chaque cerveau a sa manière de traiter l’information, de mémoriser, de se concentrer, de gérer le stress. 

Quand on part de cette base, tout change :
 - L’enfant retrouve confiance, 
- Le parent comprend mieux,
 - Et le quotidien redevient un espace de plaisir et de découverte. Chaque enfant apprend à sa façon. Apprendre différemment, c’est apprendre avec une autre lumière. Chaque enfant a sa couleur, son rythme, sa mélodie intérieure. Et c’est à nous, adultes, de l’aider à accorder ses notes pour que l’ensemble devienne harmonieux.


par Alice Frémanger 14 octobre 2025
Le hoquet fait partie de ces petits bruits et mouvements qui intriguent souvent les jeunes parents.
 Entendre son bébé “hic-quer” juste après une tétée ou au moment de la sieste peut surprendre… voire inquiéter. Rassurez-vous : dans la grande majorité des cas, le hoquet chez le nourrisson est tout à fait normal et sans danger . Pourquoi les bébés ont-ils souvent le hoquet ? Le hoquet correspond à une contraction involontaire du diaphragme, le muscle situé entre le thorax et l’abdomen. Lorsque ce muscle se contracte soudainement, les cordes vocales se ferment, produisant le petit “hic” caractéristique. Chez le bébé, le système nerveux et le diaphragme sont encore immatures, ce qui rend ces contractions plus fréquentes. Il n’est donc pas rare qu’un nouveau-né ait le hoquet plusieurs fois par jour —et même avant la naissance, dans le ventre de sa maman ! Les causes les plus fréquentes du hoquet chez le nourrisson Plusieurs situations peuvent déclencher ou favoriser le hoquet : - Un estomac trop plein : une tétée ou un biberon trop copieux peut provoquer une distension de l’estomac et stimuler le diaphragme. - L’ingestion d’air pendant le repas : cela arrive souvent si le bébé tète trop vite ou dans certaines positions. - Un changement de température : un passage soudain du chaud au froid (comme après le bain) peut également le déclencher. - Une simple immaturité du réflexe diaphragmatique : très courant les premiers mois de vie. Comment soulager ou prévenir le hoquet ? Bonne nouvelle : dans la plupart des cas, le hoquet s’arrête tout seul au bout de quelques minutes.
Mais voici quelques astuces simples pour aider votre bébé à se sentir plus à l’aise : - Faites-lui faire un rot après ou même pendant la tétée. - Adoptez une position d’allaitement adaptée : le corps du bébé doit être bien aligné . - Eviter les biberons trop rapides - Si le hoquet survient en dehors des repas, vous pouvez simplement prendre votre bébé dans les bras et attendre qu’il passe. - Pour les plus grands (à partir de 6 mois), quelques gorgées d’eau peuvent parfois aider. Quand faut-il consulter un professionnel ? Le hoquet est rarement un signe de maladie, mais il peut parfois révéler un reflux gastro-œsophagien (RGO) ou une gêne digestive si : - il dure longtemps (plus de 10 à 15 minutes) ; - il s’accompagne de pleurs, de régurgitations importantes, de toux ou de difficultés à téter. Dans ce cas, parlez-en à votre pédiatre : il pourra vérifier que tout va bien et proposer des ajustements si nécessaire. En résumé Le hoquet chez le nourrisson est un phénomène très courant et sans gravité.
C’est le signe d’un diaphragme encore en apprentissage, qui finira par se réguler naturellement au fil des mois.
L’essentiel est de rester attentif au confort du bébé et d’adapter les repas si besoin.
Un peu de patience, beaucoup de douceur… et le hoquet finira par n’être qu’un souvenir attendrissant de ses premières semaines de vie. Alice Frémanger , sage femme
par Juliana Veliz 3 octobre 2025
Vivre la neurodiversité : entre tempêtes et éclats de lumière Quand on devient parent, on imagine souvent un chemin assez lisse : les premiers pas, l’école, les anniversaires, les petits défis du quotidien. Et puis parfois, la vie nous emmène ailleurs, dans un univers qu’on n’avait pas prévu : celui de la neurodiversité. Le regard de parent Découvrir que son enfant est « différent » peut être à la fois un soulagement et une épreuve. Soulagement, parce qu’un mot, un diagnostic, vient enfin donner un sens à ce que l’on observait depuis longtemps : ces difficultés d’attention, cette hypersensibilité, cette façon unique de penser et d’apprendre. Mais c’est aussi une épreuve. Car avec ce mot surgissent mille questions : « Et maintenant, que faire ? Comment l’accompagner ? Sera-t-il heureux ? » On avance souvent à tâtons. On se heurte à des regards qui jugent, à des remarques maladroites. On se bat pour obtenir une aide adaptée, pour faire comprendre que « non, ce n’est pas de la paresse, non, ce n’est pas un manque de cadre » . On apprend à devenir l’avocat, le protecteur, mais aussi le refuge de notre enfant. Et puis il y a la fatigue. Les rendez-vous, les nuits agitées, l’énergie déployée chaque jour. On doute parfois : « Suis-je assez fort ? Est-ce que je fais bien ? » Et malgré tout, on continue. Parce que c’est notre enfant. Parce qu’on l’aime, tout simplement. Parce que rien n’est de trop. Le quotidien des neurodivergents De leur côté, les enfants et les adultes neurodivergents vivent aussi un quotidien parfois lourd à porter. Un monde trop bruyant, des règles sociales floues, une école qui ne comprend pas toujours leur manière d’apprendre… Ils avancent avec cette impression d’être « à contre-courant ». Mais derrière ces difficultés, il y a une immense richesse : La créativité qui explose là où on ne l’attend pas. La passion qui transforme un intérêt en véritable expertise. L’émotion qui, même si elle est intense, donne une profondeur et une sensibilité unique au regard posé sur le monde. Ces différences ne sont pas des faiblesses. Ce sont des forces, à condition que nous, autour d’eux, sachions les reconnaître, les accueillir et les valoriser. Une invitation à changer de regard La neurodiversité nous rappelle qu’il n’existe pas une seule « normalité ». Qu’il y a mille façons d’être, de ressentir, d’apprendre, de grandir. Comme parents, nous découvrons en nous des ressources insoupçonnées : patience, courage, résilience. Nous apprenons à célébrer les petites victoires qui, parfois, sont en réalité de grandes conquêtes. Alors oui, il y a des tempêtes. Mais il y a aussi des éclats de lumière. Des instants suspendus où l’on se dit : « cette différence-là, elle est belle. »
par Jade Gombau 29 septembre 2025
Devenir parent, ce n’est pas seulement accueillir un enfant : c’est aussi trouver une nouvelle place dans sa famille, parfois même dans toute une lignée. Quand un bébé naît, c’est tout un monde qui se réorganise. Prenons l’exemple d’une femme qui devient mère. Symboliquement, elle succède à sa propre mère dans la chaîne des générations. Elle entre dans un rôle qu’elle a observé toute sa vie, mais qu’elle n’avait encore jamais vécu de l’intérieur. Pour l’homme qui devient père, le mouvement est semblable : il se retrouve en écho avec la figure de son propre père, consciemment ou non. Et puis, il y a la découverte du partenaire dans ce rôle inédit. Le couple se transforme : d’abord conjugal, il devient aussi coparental. Celui ou celle qui était un compagnon amoureux devient, on l’espère, un partenaire parental solide, présent et soutenant. Quand le système familial se réorganise En psychologie systémique, la famille est vue comme un organisme vivant, en constante évolution. L’arrivée d’un enfant est un bouleversement majeur : les enfants deviennent parents, les parents deviennent grands-parents, les frères et sœurs deviennent oncles et tantes. Chacun change un peu de place. Cette réorganisation ne se réduit pas à un simple changement de titres. Elle réactive aussi souvenirs, images et émotions. Certains y trouvent une continuité rassurante, d’autres ressentent des tensions, comme si des blessures anciennes ou des attentes familiales refaisaient surface au moment de la parentalité. Les transmissions invisibles Nous héritons tous de notre histoire familiale. Les psychologues systémiciens parlent de loyautés invisibles : ces fidélités silencieuses qui nous poussent à répéter certains schémas. Elles se transmettent parfois à travers des gestes, des manières d’éduquer, des valeurs… ou au contraire par des silences et des secrets. Mais devenir parent, c’est aussi une occasion de liberté. Chacun peut choisir de garder ce qui l’a nourri, transformer ce qui a pesé. Chaque parent devient alors un passeur : entre l’héritage reçu et l’avenir qu’il souhaite offrir à son enfant. Entre héritage et création Devenir parent, c’est se tenir à un carrefour : on reste l’enfant de ses propres parents tout en devenant le parent de son enfant. Cette double appartenance peut sembler paradoxale, mais elle invite à des questions essentielles : • Qu’ai-je envie de transmettre ? • Qu’est-ce que je préfère transformer ou arrêter ? • Comment trouver ma propre manière d’être parent, sans me sentir enfermé·e par ce que j’ai reçu ? • Quelle nouvelle relation cela implique-t-il avec mes propres parents ? Ces réflexions ne sont pas des obstacles mais des passages. Elles rappellent que la parentalité n’est pas seulement une affaire de couches ou de nuits écourtées : c’est aussi un chemin intérieur, une mise en lien entre les générations. Trouver sa propre place Devenir parent, ce n’est pas être parfait ni tout savoir faire. C’est avant tout trouver une place qui fait sens pour soi, en équilibre entre fidélité et liberté, entre héritage et création. Chaque parent compose avec son histoire, ses ressources et ses fragilités. Il n’existe pas une seule bonne manière d’être parent. Mais une certitude demeure : en devenant parent, chacun écrit une nouvelle page de l’histoire familiale. Une page unique, qui relie le passé et ouvre l’avenir.
par Juliana Veliz 26 septembre 2025
La neuropédagogie : accompagner autrement La neuropédagogie est une approche innovante qui relie les neurosciences, la psychologie et la pédagogie. Son objectif : mieux comprendre le fonctionnement du cerveau pour favoriser les apprentissages, mais aussi redonner confiance à celles et ceux qui se sentent en difficulté. Elle s’adresse particulièrement aux enfants et adolescents ayant des besoins spécifiques, comme un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), un trouble du spectre de l’autisme (TSA), un haut potentiel intellectuel (HPI) ou une hypersensibilité / haut potentiel émotionnel (HPE). Mais elle peut aussi soutenir tout élève ou adulte désireux de retrouver du plaisir et de la sérénité dans son parcours scolaire ou professionnel. Concrètement, un accompagnement en neuropédagogie permet de : renforcer la mémoire et l’attention, développer la motivation et l’autonomie, mieux gérer les émotions et le stress, découvrir des stratégies d’apprentissage adaptées à chaque profil cognitif, mettre en place des outils simples et efficaces pour le quotidien des enfants et de leurs familles. La neuropédagogie ne se résume pas à une méthode miracle ni à un protocole unique. C’est avant tout un accompagnement personnalisé, qui prend en compte l’unicité de chaque individu. Elle s’appuie sur les ressources déjà présentes, valorise les forces, et propose des stratégies concrètes pour dépasser les difficultés. En plaçant la bienveillance et l’écoute au cœur de la démarche, la neuropédagogie ouvre un espace où chacun peut progresser à son rythme, en sécurité et avec confiance. Elle ne vise pas seulement la réussite scolaire : elle contribue aussi à un mieux-être global, en apaisant les tensions et en rendant le quotidien plus léger et plus harmonieux pour les enfants comme pour leurs familles.
par 2235296 Service Account 24 juin 2025
Inspiré de la sagesse millénaire de l'Ayurvéda. Ce massage accompagne les femmes dans les temps forts de la maternité, avant et après l’accouchement. Il se reçoit au sol, sur un futon, dans une atmosphère calme et contenante, propice à la détente et au recentrage. En prénatal, le massage soutient le corps en transformation, soulage les inconforts liés à la grossesse et offre un espace de relâchement profond. En postnatal, il devient un soin de réintégration : les gestes sont enveloppants, ancrés, et intègrent un travail précis autour de l’ouverture et de la fermeture du bassin — zone clé de stabilité et de récupération après la naissance. Plus qu’un simple massage, c’est un temps pour se déposer, se reconnecter à son corps et traverser cette période de transition avec plus de présence et de douceur. Disponible dès le mois de novembre 2025
Un homme avec une barbe et une cravate regarde dans le noir.
20 janvier 2025
Plusieurs facteurs psychologiques peuvent expliquer les pères à la dépression post-partum : 1. Stress lié au nouveau rôle parental : La transition vers la parentalité n’est pas une mince affaire ! Les pères peuvent se sentir submergés par leurs nouvelles responsabilités, notamment lorsqu’ils s’efforcent de jongler entre les attentes de la mère, de la société, du travail et de la famille élargie. 2. Sentiment d’inadéquation : Certains hommes ressentent une pression à être des « piliers » pour la famille, ce qui peut engendrer des sentiments de culpabilité ou d’échec s’ils perçoivent qu’ils n’y parviennent pas. De même s’ils ne se sentent pas être « le père » qu’ils avaient imaginé être. 3. Changements dans la relation de couple : La naissance d’un enfant modifie la dynamique du couple et il faut se découvrir en tant que co-parent. Une baisse d’intimité, de temps pour le couple ou des conflits liés à différents aspects de « bébé » peuvent accentuer le stress psychologique. 4. Isolement émotionnel : Les pères, en particulier dans une société où la santé mentale masculine reste un tabou, et surtout en ce qui concerne la paternité, peuvent hésiter à exprimer leurs émotions ou leurs inquiétudes, ce qui aggrave leur mal-être. 5. Facteurs biologiques : Bien que moins étudiés que chez les mères, des recherches montrent que les niveaux de testostérone chez les pères peuvent chuter après la naissance d’un enfant, ce qui pourrait influencer leur humeur et leur prédisposition à la dépression. La dépression post-partum chez les pères peut se manifester différemment de celle des mères. Déjà, si chez les mères elle apparaît autours de la 6 ème semaine après l’accouchement (et selon moi jusque vers les 18 mois de l’enfant), la dépression chez les pères apparaît plus tardivement « quand la mère et l’enfant vont bien », soit, selon mon expérience, autours du 3 ème mois après l’accouchement (et approximativement jusqu’au 3 ans de l’enfant). Les hommes ont tendance à présenter des symptômes tels que : • Une irritabilité ou une colère accrue. • Un désengagement émotionnel avec le partenaire ou l’enfant. • Une augmentation des comportements à risque, comme l’abus d’alcool ou de substances. • Des troubles du sommeil, souvent liés à l’anxiété ou au stress. • Une sensation persistante de vide, d’échec ou de frustration. Les proches et même les professionnels passent souvent à côté, car elles ne correspondent pas toujours à l’image « classique » de la dépression. La dépression post-partum des pères peut avoir des répercussions importantes sur leur propre santé mentale, mais également sur leur famille. Elle peut entraîner : • Un attachement perturbé avec l’enfant : Les pères déprimés ont parfois du mal à établir un lien émotionnel fort avec leur bébé, ce qui peut influencer le développement affectif et cognitif de l’enfant. • Un impact sur la relation de couple : La dépression peut provoquer des tensions au sein du couple, augmentant le risque de conflits ou de séparation. La dépression post-partum des pères nécessite une reconnaissance et une prise en charge adaptées, avec autant de soin que celle des mères. Pour cela, il s’agit déjà de reconnaitre l’importance du père auprès du bébé dans sa construction psychique, autant que celle des mères, et son importance pour l’équilibre familiale. Puis il faut briser le tabou de la dépression post-partum chez les pères et sensibiliser la société et les professionnels de santé à cette problématique, pour encourager les hommes à chercher de l’aide sans craindre le jugement. Si la situation des mères dans la reconnaissance de la dépression post-partum est meilleure (mais encore largement perfectible), celle des pères n’a que peu évolué malheureusement. La dépression post-partum des pères est une réalité souvent méconnue, mais elle mérite une attention particulière. Pourtant une aide adaptée (psychothérapie individuelle ou de couple, groupe de paroles, meilleure préparation à la future paternité, …) pourrait améliorer la souffrance de beaucoup de père et de famille. En comprenant les facteurs psychologiques qui y contribuent et en mettant en place des stratégies de prévention et d’intervention, il est possible de soutenir les pères dans cette période de transition, favorisant ainsi leur bien-être, celui de leur partenaire et le développement harmonieux de leur enfant. Géraldine Busto Psychologue spécialiste en psychothérapie