L’hypnose thérapeutique, c'est quoi ?

25 mai 2024

Qu’est-ce que l’hypnose thérapeutique ? 


On connaît souvent l’hypnose par le biais de l’hypnose de spectacle : un·e spectateur·trice monte sur scène, et l’hypnotiseur·se le/la fait exécuter différentes actions qu’il/elle n’oserait (ou ne pourrait !) pas faire dans son état « normal ».

L’hypnose thérapeutique que je vous propose, l’hypnose non-directive ou ericksonienne, est bien différente de l’hypnose de spectacle : pas question de vous faire perdre le contrôle, le but est que nous collaborions !

Je serai bien sûr là pour vous guider et vous ouvrir des portes vers de nouvelles possibilités, et en même temps c’est véritablement VOUS qui serez l’acteur·tice de votre voyage hypnotique : vous choisirez librement d’explorer et de travailler ce qui est soutenant pour vous.

Durant nos séances d’hypnothérapie, je vais vous amener à entrer en « transe » : c’est un bien grand mot qui pourtant signifie simplement que vous serez dans un état de conscience un peu différent de d’habitude, quelque part entre l’éveil et le sommeil.
D’ailleurs, si vous le souhaitez, vous pourrez vous rappeler de tout ce qui s’est passé une fois la séance finie !
L’état de transe ou de conscience modifiée est bien documenté dans la littérature scientifique comme un état caractérisé par des changements fonctionnels dans l’activité du cerveau qui sont mesurables notamment par électroencéphalogramme EEG (Wolf, Faerber, Rummel, Halsband, & Campus, 2022).

De plus en plus de méta-analyses et de revues systématiques de la littérature scientifique montrent que l’hypnose thérapeutique est de plus en plus investiguée, en particulier pour :

  •  la gestion des douleurs chroniques (Langlois et al., 2022 ), le traitement de l’anxiété (Valentine, Milling, Clark, & Moriarty, 2019)
  • la diminution du stress (Fisch, Brinkhaus, & Teut, 2017) 
  • la réduction de symptômes dépressifs (Vun Pang, Subramaniam, Amit, Wahab, & Moustafa, 2024) 
  • l’amélioration du sommeil (Chamine, Atchley, & Oken, 2018) 
  • l’accompagnement périnatal (préparation à l’accouchement, gestion des douleurs et prévention de la dépression post-partum ; Madden, Middleton, Cyna, Matthewson, & Jones, 2016 ; Dumont, Ogez, Nahas, & El-Baalbaki, 2023).
Au fur et à mesure des avancées scientifiques, la liste des demandes pour lesquelles l’hypnose thérapeutique peut apporter un soutien s’agrandit.

Je vous propose donc de définir ensemble vos objectifs personnels de thérapie et de co-construire un accompagnement qui soit le plus adapté à vos besoins !
Céline Rappaz, psychologue FSP et hypnothérapeute

Références :
Chamine, I., Atchley, R., & Oken, B. S. (2018). Hypnosis Intervention Effects on Sleep Outcomes: A Systematic Review. Journal of clinical sleep medicine : JCSM : official publication of the American Academy of Sleep Medicine, 14(2), 271–283.
https://doi.org/10.5664/jcsm.6952
Dumont, É., Ogez, D., Nahas, S., & El-Baalbaki, G. (2023). The Use of Hypnosis during the Perinatal Period: A Systematic Review. The International journal of clinical and experimental hypnosis, 71(1), 25–47.
https://doi.org/10.1080/00207144.2022.2160258
Fisch, S., Brinkhaus, B., & Teut, M. (2017). Hypnosis in patients with perceived stress- a systematic review. BMC complementary and alternative medicine, 17(1), 323.
https://doi.org/10.1186/s12906-017-1806-0
Langlois, P., Perrochon, A., David, R., Rainville, P., Wood, C., Vanhaudenhuyse, A.,Pageaux, B., Ounajim, A., Lavallière, M., Debarnot, U., Luque-Moreno, C., Roulaud,M., Simoneau, M., Goudman, L., Moens, M., Rigoard, P., & Billot, M. (2022).
Hypnosis to manage musculoskeletal and neuropathic chronic pain: A systematic review and meta-analysis. Neuroscience and biobehavioral reviews, 135, 104591.
https://doi.org/10.1016/j.neubiorev.2022.104591
Madden, K., Middleton, P., Cyna, A. M., Matthewson, M., & Jones, L. (2016). Hypnosis for pain management during labour and childbirth. The Cochrane database of systematic reviews, 2016(5), CD009356.
https://doi.org/10.1002/14651858.CD009356.pub3
Pang, J. W. V., Subramaniam, P., Amit, N., Wahab, S., & Moustafa, A. A. (2024). Hypnotherapy as Treatment for Depression: A Scoping Review. The International journal of clinical and experimental hypnosis, 72(2), 155–188.
https://doi.org/10.1080/00207144.2024.2317193
Valentine, K. E., Milling, L. S., Clark, L. J., & Moriarty, C. L. (2019). THE EFFICACY OF HYPNOSIS AS A TREATMENT FOR ANXIETY: A META-ANALYSIS. The International journal of clinical and experimental hypnosis, 67(3), 336–363.
https://doi.org/10.1080/00207144.2019.1613863
Wolf, T. G., Faerber, K. A., Rummel, C., Halsband, U., & Campus, G. (2022). Functional Changes in Brain Activity Using Hypnosis: A Systematic Review. Brain sciences, 12(1), 108.
https://doi.org/10.3390/brainsci12010108
par Juliana Veliz 16 octobre 2025
Pourquoi certains enfants apprennent différemment ? Parce que chaque enfant est unique, chaque cerveau est unique ! Il y a des moments où je m’arrête, simplement, pour les regarder. Un enfant qui rêve en regardant par la fenêtre. Un autre qui bouge sans cesse, comme si son corps avait besoin de suivre le rythme de ses pensées. Un troisième qui sait déjà avant qu’on ait fini de parler.

 Et je me dis : ils apprennent tous, mais pas de la même manière. Pas parce qu’ils ne veulent pas, ou qu’ils n’y arrivent pas. Mais parce que leur cerveau, leur cœur, leur façon d’être au monde sont uniques.

 C’est ce que j’aime profondément dans la neuropédagogie : cette possibilité de rencontrer chaque enfant là où il en est, dans ce qu’il vit, dans ce qu’il ressent. Ces enfants qui bougent, qui rient, qui s’éparpillent… Certains enfants ont besoin de bouger pour réfléchir. Leur esprit va vite, leur attention papillonne, leur curiosité est sans limite. On les appelle parfois “TDA/H”, mais moi, j’aime dire qu’ils ont un cerveau qui danse. Un cerveau qui s’ennuie quand tout est figé, qui a besoin de mouvement, de nouveauté, de sens. 

Quand on les comprend, qu’on leur donne le cadre et la sécurité dont ils ont besoin, ils deviennent incroyablement créatifs, intuitifs et vivants. Ces enfants qui pensent trop vite… D’autres enfants posent mille questions, veulent tout comprendre, tout de suite. Ils ressentent beaucoup, pensent fort, dorment parfois difficilement. On les appelle “HPI”, “à haut potentiel”… Mais derrière ces lettres, il y a surtout des enfants sensibles, lucides, souvent fatigués de tout ressentir. 

Ils ont besoin de sens, d’authenticité, de lien. Et surtout qu’on leur rappelle qu’ils ont le droit de ralentir, de ne pas tout savoir, de simplement être. Ces enfants qui voient le monde autrement Parfois, un enfant regarde ailleurs, écoute différemment, préfère le calme aux mots. Il ne manque pas d’attention, il a sa manière à lui de se relier au monde. Les enfants du spectre de l’autisme perçoivent les détails, les sons, les lumières, les émotions avec une intensité unique.

 Ce qu’ils ont besoin qu’on leur offre ? De la douceur, de la prévisibilité et de la patience. Quand on entre dans leur monde sans vouloir le changer, on découvre une richesse immense. Et puis, il y a les enfants du cœur Ceux qui ressentent tout. Les émotions, les tensions, les ambiances… Ils perçoivent avant qu’on ait parlé. Ces enfants hypersensibles ont besoin d’un environnement doux, d’adultes qui les accueillent tels qu’ils sont, sans les juger, sans minimiser ce qu’ils vivent.

 Avec eux, on apprend à ralentir, à respirer, à écouter vraiment. Ce que je retiens chaque jour Apprendre, ce n’est pas seulement retenir des choses. C’est aussi se sentir compris, en sécurité, reconnu dans sa manière d’être. 

Quand un enfant découvre qu’il n’est pas “bizarre”, mais simplement différent, quelque chose change en lui. Il s’apaise. Il s’ouvre. Et souvent, c’est à ce moment-là que les apprentissages se mettent à fleurir. La neuropédagogie nous invite à regarder l’enfant avant le comportement. À comprendre son fonctionnement avant de vouloir le “corriger”. Chaque cerveau a sa manière de traiter l’information, de mémoriser, de se concentrer, de gérer le stress. 

Quand on part de cette base, tout change :
 - L’enfant retrouve confiance, 
- Le parent comprend mieux,
 - Et le quotidien redevient un espace de plaisir et de découverte. Chaque enfant apprend à sa façon. Apprendre différemment, c’est apprendre avec une autre lumière. Chaque enfant a sa couleur, son rythme, sa mélodie intérieure. Et c’est à nous, adultes, de l’aider à accorder ses notes pour que l’ensemble devienne harmonieux.


par Alice Frémanger 14 octobre 2025
Le hoquet fait partie de ces petits bruits et mouvements qui intriguent souvent les jeunes parents.
 Entendre son bébé “hic-quer” juste après une tétée ou au moment de la sieste peut surprendre… voire inquiéter. Rassurez-vous : dans la grande majorité des cas, le hoquet chez le nourrisson est tout à fait normal et sans danger . Pourquoi les bébés ont-ils souvent le hoquet ? Le hoquet correspond à une contraction involontaire du diaphragme, le muscle situé entre le thorax et l’abdomen. Lorsque ce muscle se contracte soudainement, les cordes vocales se ferment, produisant le petit “hic” caractéristique. Chez le bébé, le système nerveux et le diaphragme sont encore immatures, ce qui rend ces contractions plus fréquentes. Il n’est donc pas rare qu’un nouveau-né ait le hoquet plusieurs fois par jour —et même avant la naissance, dans le ventre de sa maman ! Les causes les plus fréquentes du hoquet chez le nourrisson Plusieurs situations peuvent déclencher ou favoriser le hoquet : - Un estomac trop plein : une tétée ou un biberon trop copieux peut provoquer une distension de l’estomac et stimuler le diaphragme. - L’ingestion d’air pendant le repas : cela arrive souvent si le bébé tète trop vite ou dans certaines positions. - Un changement de température : un passage soudain du chaud au froid (comme après le bain) peut également le déclencher. - Une simple immaturité du réflexe diaphragmatique : très courant les premiers mois de vie. Comment soulager ou prévenir le hoquet ? Bonne nouvelle : dans la plupart des cas, le hoquet s’arrête tout seul au bout de quelques minutes.
Mais voici quelques astuces simples pour aider votre bébé à se sentir plus à l’aise : - Faites-lui faire un rot après ou même pendant la tétée. - Adoptez une position d’allaitement adaptée : le corps du bébé doit être bien aligné . - Eviter les biberons trop rapides - Si le hoquet survient en dehors des repas, vous pouvez simplement prendre votre bébé dans les bras et attendre qu’il passe. - Pour les plus grands (à partir de 6 mois), quelques gorgées d’eau peuvent parfois aider. Quand faut-il consulter un professionnel ? Le hoquet est rarement un signe de maladie, mais il peut parfois révéler un reflux gastro-œsophagien (RGO) ou une gêne digestive si : - il dure longtemps (plus de 10 à 15 minutes) ; - il s’accompagne de pleurs, de régurgitations importantes, de toux ou de difficultés à téter. Dans ce cas, parlez-en à votre pédiatre : il pourra vérifier que tout va bien et proposer des ajustements si nécessaire. En résumé Le hoquet chez le nourrisson est un phénomène très courant et sans gravité.
C’est le signe d’un diaphragme encore en apprentissage, qui finira par se réguler naturellement au fil des mois.
L’essentiel est de rester attentif au confort du bébé et d’adapter les repas si besoin.
Un peu de patience, beaucoup de douceur… et le hoquet finira par n’être qu’un souvenir attendrissant de ses premières semaines de vie. Alice Frémanger , sage femme