(Sexe)plorer après bébé

15 février 2024

Pourquoi la période du post-partum modifie-t-elle ma vie sexuelle ? Je me sens perdue…

Certaines étapes de la vie peuvent avoir des répercussions sur votre vie sexuelle, comme un déménagement, un deuil, une maladie, des problèmes financiers ou de travail. Le post-partum est aussi une période particulière de vie qui peut donc influencer votre sexualité.

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Durant le post-partum, votre rapport au temps et à l’espace est modifié, tout comme votre quotidien. Cela crée momentanément une perte de repères, et génère donc de l’insécurité. Or, le besoin de sécurité est un besoin humain indispensable pour vivre sa vie et sa sexualité sereinement. Le désir et le plaisir sexuels sont donc naturellement affectés par tous ces changements. C’est normal ! Même si beaucoup critiquent la routine et la considèrent comme négative pour le bien-être sexuel, malgré tout, l'être humain a besoin de repères et de cadres qui le rassurent.


L'arrivée d'un bébé bouleverse tout ! Il faut se réorganiser et retrouver un rythme. Tant que le quotidien n'est pas un minimum ajusté, vous dépensez beaucoup d’énergie à essayer de gérer au mieux vos journées : les besoins de votre enfant, votre vie professionnelle, vos relations sociales, vos loisirs, les tâches ménagères...


Ce qui est compliqué, c’est que votre bébé n'a pas toujours un rythme. Certains enfants sont très réguliers du point de vue du sommeil, des tétées, etc. D'autres non. C'est la raison pour laquelle il peut être difficile de réussir à faire l'amour le soir, à une heure donnée. C’est donc au couple de développer sa capacité d'adaptation et d’accepter que rien n'est figé.

Cependant, ce n'est pas le changement en lui-même qui est difficile, mais la résistance au changement qui peut être compliquée.


Essayez de vous interroger sur votre rapport à l’imprévu et au contrôle.

Comment appréhendez-vous le changement ?

Le post-partum est une belle occasion de renforcer votre capacité d'adaptation et d'apprendre à négocier avec le changement et l’instabilité. Vous vous sentirez plus forte et plus confiante.

Voici quatre compétences que vous pouvez développer pour mieux vivre cette période particulière :

-      Utiliser vos émotions pour vous guider : si vous ressentez des émotions agréables, cela signifie que vous êtes dans la bonne direction et que votre façon de mener votre post-partum vous convient. Si ce n'est pas le cas, cela vous permet de prendre conscience qu'il y a certainement quelques remaniements à faire.

-      Se poser des questions constructives : le cerveau est une machine à répondre aux questions. Si vous vous demandez pourquoi vous n'y arrivez pas, pourquoi vous êtes si fatiguée, pourquoi vous vous énervez, il vous apportera des réponses. Alors, demandez-vous de quoi vous avez besoin pour passer une bonne journée ou pour avoir plus d'énergie, pensez aux raisons pour lesquelles vous aimez votre vie et ressentez de la gratitude, etc.

-      Apprendre à diriger votre attention sur ce que vous voulez créer, vivre et ressentir : définissez votre priorité, que ce soit pour votre post-partum en général ou pour votre journée, et concentrez-vous sur celle-ci pour éviter de vous éparpiller en suivant de multiples objectifs.

-      Rester fidèle à vous-même : tenez-vous la main. Vous êtes là pour vous, pour vivre bien. Agir contre soi entraîne automatiquement un mal-être. Donc, coopérez avec vos besoins, vos limites, vos désirs et votre corps.


Source :

Sexplorer après bébé, Bonnet Marie, Mango Society, 2023


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Pourquoi la période du post-partum modifie-t-elle ma vie sexuelle ? Je me sens perdue…

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par Juliana Veliz 16 octobre 2025
Pourquoi certains enfants apprennent différemment ? Parce que chaque enfant est unique, chaque cerveau est unique ! Il y a des moments où je m’arrête, simplement, pour les regarder. Un enfant qui rêve en regardant par la fenêtre. Un autre qui bouge sans cesse, comme si son corps avait besoin de suivre le rythme de ses pensées. Un troisième qui sait déjà avant qu’on ait fini de parler.

 Et je me dis : ils apprennent tous, mais pas de la même manière. Pas parce qu’ils ne veulent pas, ou qu’ils n’y arrivent pas. Mais parce que leur cerveau, leur cœur, leur façon d’être au monde sont uniques.

 C’est ce que j’aime profondément dans la neuropédagogie : cette possibilité de rencontrer chaque enfant là où il en est, dans ce qu’il vit, dans ce qu’il ressent. Ces enfants qui bougent, qui rient, qui s’éparpillent… Certains enfants ont besoin de bouger pour réfléchir. Leur esprit va vite, leur attention papillonne, leur curiosité est sans limite. On les appelle parfois “TDA/H”, mais moi, j’aime dire qu’ils ont un cerveau qui danse. Un cerveau qui s’ennuie quand tout est figé, qui a besoin de mouvement, de nouveauté, de sens. 

Quand on les comprend, qu’on leur donne le cadre et la sécurité dont ils ont besoin, ils deviennent incroyablement créatifs, intuitifs et vivants. Ces enfants qui pensent trop vite… D’autres enfants posent mille questions, veulent tout comprendre, tout de suite. Ils ressentent beaucoup, pensent fort, dorment parfois difficilement. On les appelle “HPI”, “à haut potentiel”… Mais derrière ces lettres, il y a surtout des enfants sensibles, lucides, souvent fatigués de tout ressentir. 

Ils ont besoin de sens, d’authenticité, de lien. Et surtout qu’on leur rappelle qu’ils ont le droit de ralentir, de ne pas tout savoir, de simplement être. Ces enfants qui voient le monde autrement Parfois, un enfant regarde ailleurs, écoute différemment, préfère le calme aux mots. Il ne manque pas d’attention, il a sa manière à lui de se relier au monde. Les enfants du spectre de l’autisme perçoivent les détails, les sons, les lumières, les émotions avec une intensité unique.

 Ce qu’ils ont besoin qu’on leur offre ? De la douceur, de la prévisibilité et de la patience. Quand on entre dans leur monde sans vouloir le changer, on découvre une richesse immense. Et puis, il y a les enfants du cœur Ceux qui ressentent tout. Les émotions, les tensions, les ambiances… Ils perçoivent avant qu’on ait parlé. Ces enfants hypersensibles ont besoin d’un environnement doux, d’adultes qui les accueillent tels qu’ils sont, sans les juger, sans minimiser ce qu’ils vivent.

 Avec eux, on apprend à ralentir, à respirer, à écouter vraiment. Ce que je retiens chaque jour Apprendre, ce n’est pas seulement retenir des choses. C’est aussi se sentir compris, en sécurité, reconnu dans sa manière d’être. 

Quand un enfant découvre qu’il n’est pas “bizarre”, mais simplement différent, quelque chose change en lui. Il s’apaise. Il s’ouvre. Et souvent, c’est à ce moment-là que les apprentissages se mettent à fleurir. La neuropédagogie nous invite à regarder l’enfant avant le comportement. À comprendre son fonctionnement avant de vouloir le “corriger”. Chaque cerveau a sa manière de traiter l’information, de mémoriser, de se concentrer, de gérer le stress. 

Quand on part de cette base, tout change :
 - L’enfant retrouve confiance, 
- Le parent comprend mieux,
 - Et le quotidien redevient un espace de plaisir et de découverte. Chaque enfant apprend à sa façon. Apprendre différemment, c’est apprendre avec une autre lumière. Chaque enfant a sa couleur, son rythme, sa mélodie intérieure. Et c’est à nous, adultes, de l’aider à accorder ses notes pour que l’ensemble devienne harmonieux.


par Alice Frémanger 14 octobre 2025
Le hoquet fait partie de ces petits bruits et mouvements qui intriguent souvent les jeunes parents.
 Entendre son bébé “hic-quer” juste après une tétée ou au moment de la sieste peut surprendre… voire inquiéter. Rassurez-vous : dans la grande majorité des cas, le hoquet chez le nourrisson est tout à fait normal et sans danger . Pourquoi les bébés ont-ils souvent le hoquet ? Le hoquet correspond à une contraction involontaire du diaphragme, le muscle situé entre le thorax et l’abdomen. Lorsque ce muscle se contracte soudainement, les cordes vocales se ferment, produisant le petit “hic” caractéristique. Chez le bébé, le système nerveux et le diaphragme sont encore immatures, ce qui rend ces contractions plus fréquentes. Il n’est donc pas rare qu’un nouveau-né ait le hoquet plusieurs fois par jour —et même avant la naissance, dans le ventre de sa maman ! Les causes les plus fréquentes du hoquet chez le nourrisson Plusieurs situations peuvent déclencher ou favoriser le hoquet : - Un estomac trop plein : une tétée ou un biberon trop copieux peut provoquer une distension de l’estomac et stimuler le diaphragme. - L’ingestion d’air pendant le repas : cela arrive souvent si le bébé tète trop vite ou dans certaines positions. - Un changement de température : un passage soudain du chaud au froid (comme après le bain) peut également le déclencher. - Une simple immaturité du réflexe diaphragmatique : très courant les premiers mois de vie. Comment soulager ou prévenir le hoquet ? Bonne nouvelle : dans la plupart des cas, le hoquet s’arrête tout seul au bout de quelques minutes.
Mais voici quelques astuces simples pour aider votre bébé à se sentir plus à l’aise : - Faites-lui faire un rot après ou même pendant la tétée. - Adoptez une position d’allaitement adaptée : le corps du bébé doit être bien aligné . - Eviter les biberons trop rapides - Si le hoquet survient en dehors des repas, vous pouvez simplement prendre votre bébé dans les bras et attendre qu’il passe. - Pour les plus grands (à partir de 6 mois), quelques gorgées d’eau peuvent parfois aider. Quand faut-il consulter un professionnel ? Le hoquet est rarement un signe de maladie, mais il peut parfois révéler un reflux gastro-œsophagien (RGO) ou une gêne digestive si : - il dure longtemps (plus de 10 à 15 minutes) ; - il s’accompagne de pleurs, de régurgitations importantes, de toux ou de difficultés à téter. Dans ce cas, parlez-en à votre pédiatre : il pourra vérifier que tout va bien et proposer des ajustements si nécessaire. En résumé Le hoquet chez le nourrisson est un phénomène très courant et sans gravité.
C’est le signe d’un diaphragme encore en apprentissage, qui finira par se réguler naturellement au fil des mois.
L’essentiel est de rester attentif au confort du bébé et d’adapter les repas si besoin.
Un peu de patience, beaucoup de douceur… et le hoquet finira par n’être qu’un souvenir attendrissant de ses premières semaines de vie. Alice Frémanger , sage femme