Le hoquet chez le nourrisson : faut-il s’inquiéter ?

14 octobre 2025

Le hoquet fait partie de ces petits bruits et mouvements qui intriguent souvent les jeunes parents.

Entendre son bébé “hic-quer” juste après une tétée ou au moment de la sieste peut surprendre… voire inquiéter. 
Rassurez-vous : dans la grande majorité des cas, le hoquet chez le nourrisson est tout à fait normal et sans danger.

 Pourquoi les bébés ont-ils souvent le hoquet ?
Le hoquet correspond à une contraction involontaire du diaphragme, le muscle situé entre le thorax et l’abdomen. Lorsque ce muscle se contracte soudainement, les cordes vocales se ferment, produisant le petit “hic” caractéristique.
Chez le bébé, le système nerveux et le diaphragme sont encore immatures, ce qui rend ces contractions plus fréquentes. Il n’est donc pas rare qu’un nouveau-né ait le hoquet plusieurs fois par jour —et même avant la naissance, dans le ventre de sa maman !

 Les causes les plus fréquentes du hoquet chez le nourrisson
Plusieurs situations peuvent déclencher ou favoriser le hoquet :
 - Un estomac trop plein : une tétée ou un biberon trop copieux peut provoquer une distension de l’estomac et stimuler le diaphragme.
  - L’ingestion d’air pendant le repas : cela arrive souvent si le bébé tète trop vite ou dans certaines positions.
  - Un changement de température : un passage soudain du chaud au froid (comme après le bain) peut également le déclencher.
  - Une simple immaturité du réflexe diaphragmatique : très courant les premiers mois de vie.

 Comment soulager ou prévenir le hoquet ?
Bonne nouvelle : dans la plupart des cas, le hoquet s’arrête tout seul au bout de quelques minutes.
Mais voici quelques astuces simples pour aider votre bébé à se sentir plus à l’aise :
 - Faites-lui faire un rot après ou même pendant la tétée.
 - Adoptez une position d’allaitement adaptée : le corps du bébé doit être bien aligné .
 - Eviter les biberons trop rapides
 - Si le hoquet survient en dehors des repas, vous pouvez simplement prendre votre bébé dans les bras et attendre qu’il passe.
 - Pour les plus grands (à partir de 6 mois), quelques gorgées d’eau peuvent parfois aider.

 Quand faut-il consulter un professionnel ?
Le hoquet est rarement un signe de maladie, mais il peut parfois révéler un reflux gastro-œsophagien (RGO) ou une gêne digestive si :
 - il dure longtemps (plus de 10 à 15 minutes) ;
 - il s’accompagne de pleurs, de régurgitations importantes, de toux ou de difficultés à téter.

Dans ce cas, parlez-en à votre pédiatre : il pourra vérifier que tout va bien et proposer des ajustements si nécessaire.

 En résumé
Le hoquet chez le nourrisson est un phénomène très courant et sans gravité.
C’est le signe d’un diaphragme encore en apprentissage, qui finira par se réguler naturellement au fil des mois.
L’essentiel est de rester attentif au confort du bébé et d’adapter les repas si besoin.
Un peu de patience, beaucoup de douceur… et le hoquet finira par n’être qu’un souvenir attendrissant de ses premières semaines de vie.

Alice Frémanger , sage femme 
par Juliana Veliz 3 décembre 2025
Entendre ces mots : « Nous pensons que votre enfant pourrait avoir un trouble »… C’est un moment qui ébranle. Parfois ils viennent d’un pédiatre, d’un·e enseignant·e, parfois ce sont simplement vos propres observations. Quelle qu’en soit l’origine, cette phrase ouvre une zone d’incertitude, faite de questions, d’inquiétude… et d’attente. Et pendant ce temps-là, le quotidien ne s’arrête pas. Les rendez-vous sont lointains, les démarches administratives s’enchaînent, les délais dans les centres spécialisés s’allongent. Beaucoup de parents ont alors l’impression d’être laissés seuls, entre deux portes. Pourtant, c’est précisément dans cet entre-deux que le soutien le plus humain — et le plus utile — devrait exister. Car pendant qu’on attend un diagnostic, la vie continue : les rituels du matin, les émotions qui débordent, les incompréhensions, les devoirs, les crises… Et une question qui revient souvent : « On me dit d’attendre… mais comment j’aide mon enfant maintenant ? » « J’ai peur de mal faire, mais je ne veux pas rester passive. » Ces paroles, je les entends régulièrement. Elles révèlent un besoin simple : être accompagné dans l’immédiat, avant même que le parcours médical ne se déploie. C’est là que la neuropédagogie trouve tout son sens. Elle ne remplace ni le diagnostic, ni les professionnels de la santé. Elle offre un soutien concret pendant cette période d’incertitude — un espace où comprendre, ajuster, agir. Grâce à la neuropédagogie, les parents peuvent : mieux comprendre le fonctionnement de leur enfant : ses forces, ses besoins, sa sensibilité ; mettre du sens sur des comportements déroutants ; découvrir des outils simples pour apaiser les tensions et soutenir les apprentissages au quotidien ; retrouver confiance en leur rôle, car un parent rassuré offre déjà un cadre plus sécurisant. Chaque enfant est unique, chaque famille l’est aussi. La neuropédagogie n’a pas pour vocation d’étiqueter, mais d’éclairer. Elle transforme les doutes en repères et les inquiétudes en petites actions qui changent réellement la journée. Parce qu’un enfant ne peut pas attendre pour être compris. Et qu’un parent soutenu devient, presque immédiatement, un point d’ancrage précieux pour lui.
par Jessica Gasch 20 novembre 2025
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