Pourquoi certains enfants apprennent-ils différemment?
16 octobre 2025
Pourquoi certains enfants apprennent différemment ?
Parce que chaque enfant est unique, chaque cerveau est unique !
Il y a des moments où je m’arrête, simplement, pour les regarder.
Un enfant qui rêve en regardant par la fenêtre. Un autre qui bouge sans cesse, comme si son corps avait besoin de suivre le rythme de ses pensées. Un troisième qui sait déjà avant qu’on ait fini de parler.
Et je me dis : ils apprennent tous, mais pas de la même manière. Pas parce qu’ils ne veulent pas, ou qu’ils n’y arrivent pas.
Mais parce que leur cerveau, leur cœur, leur façon d’être au monde sont uniques.
C’est ce que j’aime profondément dans la neuropédagogie : cette possibilité de rencontrer chaque enfant là où il en est, dans ce qu’il vit, dans ce qu’il ressent.
Ces enfants qui bougent, qui rient, qui s’éparpillent…
Certains enfants ont besoin de bouger pour réfléchir. Leur esprit va vite, leur attention papillonne, leur curiosité est sans limite. On les appelle parfois “TDA/H”, mais moi, j’aime dire qu’ils ont un cerveau qui danse. Un cerveau qui s’ennuie quand tout est figé, qui a besoin de mouvement, de nouveauté, de sens.
Quand on les comprend, qu’on leur donne le cadre et la sécurité dont ils ont besoin, ils deviennent incroyablement créatifs, intuitifs et vivants.
Ces enfants qui pensent trop vite…
D’autres enfants posent mille questions, veulent tout comprendre, tout de suite. Ils ressentent beaucoup, pensent fort, dorment parfois difficilement. On les appelle “HPI”, “à haut potentiel”… Mais derrière ces lettres, il y a surtout des enfants sensibles, lucides, souvent fatigués de tout ressentir.
Ils ont besoin de sens, d’authenticité, de lien. Et surtout qu’on leur rappelle qu’ils ont le droit de ralentir, de ne pas tout savoir, de simplement être.
Ces enfants qui voient le monde autrement
Parfois, un enfant regarde ailleurs, écoute différemment, préfère le calme aux mots. Il ne manque pas d’attention, il a sa manière à lui de se relier au monde. Les enfants du spectre de l’autisme perçoivent les détails, les sons, les lumières, les émotions avec une intensité unique.
Ce qu’ils ont besoin qu’on leur offre ? De la douceur, de la prévisibilité et de la patience.
Quand on entre dans leur monde sans vouloir le changer, on découvre une richesse immense.
Et puis, il y a les enfants du cœur
Ceux qui ressentent tout. Les émotions, les tensions, les ambiances… Ils perçoivent avant qu’on ait parlé. Ces enfants hypersensibles ont besoin d’un environnement doux, d’adultes qui les accueillent tels qu’ils sont, sans les juger, sans minimiser ce qu’ils vivent.
Avec eux, on apprend à ralentir, à respirer, à écouter vraiment.
Ce que je retiens chaque jour
Apprendre, ce n’est pas seulement retenir des choses. C’est aussi se sentir compris, en sécurité, reconnu dans sa manière d’être.
Quand un enfant découvre qu’il n’est pas “bizarre”, mais simplement différent, quelque chose change en lui. Il s’apaise. Il s’ouvre. Et souvent, c’est à ce moment-là que les apprentissages se mettent à fleurir.
La neuropédagogie nous invite à regarder l’enfant avant le comportement. À comprendre son fonctionnement avant de vouloir le “corriger”. Chaque cerveau a sa manière de traiter l’information, de mémoriser, de se concentrer, de gérer le stress.
Quand on part de cette base, tout change :
- L’enfant retrouve confiance,
- Le parent comprend mieux,
- Et le quotidien redevient un espace de plaisir et de découverte.
Chaque enfant apprend à sa façon.
Apprendre différemment, c’est apprendre avec une autre lumière. Chaque enfant a sa couleur, son rythme, sa mélodie intérieure. Et c’est à nous, adultes, de l’aider à accorder ses notes pour que l’ensemble devienne harmonieux.
Entendre ces mots : « Nous pensons que votre enfant pourrait avoir un trouble »… C’est un moment qui ébranle. Parfois ils viennent d’un pédiatre, d’un·e enseignant·e, parfois ce sont simplement vos propres observations. Quelle qu’en soit l’origine, cette phrase ouvre une zone d’incertitude, faite de questions, d’inquiétude… et d’attente. Et pendant ce temps-là, le quotidien ne s’arrête pas. Les rendez-vous sont lointains, les démarches administratives s’enchaînent, les délais dans les centres spécialisés s’allongent. Beaucoup de parents ont alors l’impression d’être laissés seuls, entre deux portes. Pourtant, c’est précisément dans cet entre-deux que le soutien le plus humain — et le plus utile — devrait exister. Car pendant qu’on attend un diagnostic, la vie continue : les rituels du matin, les émotions qui débordent, les incompréhensions, les devoirs, les crises… Et une question qui revient souvent : « On me dit d’attendre… mais comment j’aide mon enfant maintenant ? » « J’ai peur de mal faire, mais je ne veux pas rester passive. » Ces paroles, je les entends régulièrement. Elles révèlent un besoin simple : être accompagné dans l’immédiat, avant même que le parcours médical ne se déploie. C’est là que la neuropédagogie trouve tout son sens. Elle ne remplace ni le diagnostic, ni les professionnels de la santé. Elle offre un soutien concret pendant cette période d’incertitude — un espace où comprendre, ajuster, agir. Grâce à la neuropédagogie, les parents peuvent : mieux comprendre le fonctionnement de leur enfant : ses forces, ses besoins, sa sensibilité ; mettre du sens sur des comportements déroutants ; découvrir des outils simples pour apaiser les tensions et soutenir les apprentissages au quotidien ; retrouver confiance en leur rôle, car un parent rassuré offre déjà un cadre plus sécurisant. Chaque enfant est unique, chaque famille l’est aussi. La neuropédagogie n’a pas pour vocation d’étiqueter, mais d’éclairer. Elle transforme les doutes en repères et les inquiétudes en petites actions qui changent réellement la journée. Parce qu’un enfant ne peut pas attendre pour être compris. Et qu’un parent soutenu devient, presque immédiatement, un point d’ancrage précieux pour lui.

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